Spectateur amusé d’une société battant de l’aile, Jean-Louis Layrac nous livre ici un recueil où l’humour, l’absurde, la dérision font un ménage quasi parfait, tout en saupoudrant l’ensemble de jeux de mots subtils que n’aurait pas désavoué Pierre Dac, voire même Jacques Sternberg.
Sans jamais se prendre au sérieux, mais titillant le lecteur de formules ironiques : « Il n’y a que peu de doutes : il est quasiment certain que l’homme descend du singe. Simplement, on n’en parle pas trop, afin de ne pas froisser la susceptibilité du singe », parfois désabusées : « Vivez si m’en croyez, n’attendez à demain, cueillez dès aujourd’hui les « ronces de la vie », ou encore coquines : « L’affirmation encore inexprimée du nouveau-né : dès qu’on connaît les seins, on les honore. », Jean-Louis Layrac gagne à tous coups notre sympathie.
Écrits dans un style alerte et imagé, ces Fausses Maigres et Petits Vauriens, nous entraînent dans un manège étourdissant de bons mots dont l’auteur a le secret, et d’où l’on sort à la fois ravi et fasciné.
En vente 5 Euros chez l'auteur (Port compris) :
Jean-Louis Layrac, Villa "La Farigoule" - 1650, Chemin de la Billoire,
06640 SAINT-JEANNET - Mail : jeanlouis.layrac@free.fr